L’Outre-mer est devenue une opportunité d’investissement rentable pour les nouveaux acquéreurs. Que ce soit suite à un achat, ou la construction d’un bien immobilier, des lois permettent aux propriétaires de bénéficier de nombreux avantages sur l’investissement locatif qu’ils effectueront par la suite. Encore valable jusqu’à l’année 2017, la loi Girardin est celle qui fait le plus parler d’elle, lorsqu’il s’agit des investissements immobiliers dans l’Outre-mer.
Les biens immobiliers concernés par la loi Girardin
Un investissement girardin regroupe de nombreuses conditions, dans la première est le type d’immobilier. En effet, cela ne concerne que les logements neufs, que l’investisseur a acheté ou construit. Ce logement, qu’il soit une maison ou un appartement, doit être destiné à une location, et celle-ci doit durée au moins 6 ans après l’acquisition. Ce bien immobilier ne doit pas être meublé, et doit être loué en tant que résidence principale pour les locataires.
Cette loi concerne également les biens qui ont été construits il y a 20 ans et plus, mais qui vont subir des travaux de réhabilitation. Comme dans les cas précédents, il ne doit pas être meublé, et la location doit durer au moins 6 ans comme résidence principale.
La souscription à des parts de société
Les réductions d’impôt concernent également les souscriptions à des parts de sociétés. Il s’agit notamment des SCI ou souscription de parts et actions de sociétés. Dans ce cas, le principal objectif est de construire des logements neufs, dans le but de les louer nus, comme résidence principale, à des locataires pour une période minimale de 5 ans.
Le second cas concerne les SCPI ou souscriptions aux parts de sociétés civiles de placement immobilier, visant les mêmes objectifs que ceux des SCI précédemment citées.
Cependant, il ne suffit pas de répondre à ces conditions pour bénéficier de la défiscalisation de la loi Girardin. En effet, le plafond des revenus des locataires, ainsi que celui du loyer doivent encore être pris en compte.